MARIAN DE FOREST
Marian de Forest, fondatrice du Zonta International
Marian de Forest, née à Buffalo en 1864, a connu la notoriété en sa qualité de dramaturge et de journaliste. Après avoir terminé ses études au Séminaire de Buffalo, elle devint une des premières femmes journalistes dans l’Ouest de l’état de New York et gravit rapidement les échelons pour devenir rédactrice de département et critique de théâtre.
Elle est également connue pour son rôle de force majeure dans le mouvement des femmes progressistes. En sa qualité de Secrétaire du Bureau des Managers Femmes, son rôle était de correspondre avec les clubs de femmes partout aux Etats-Unis. Cela n’apparaissait pas comme un fardeau, pour cette célibataire de 37 ans jusqu’à ce qu’elle réalise qu’il y avait des milliers de clubs de femmes au début de ce siècle.
Sa plus grande réussite fut en 1919, la création du Zonta Club afin de réunir des femmes professionnelles et chefs d’entreprise, de même opinion, qui représentaient une minorité dans le monde du travail et dont les intérêts n’étaient pas satisfaits par les clubs de femmes de l’époque. C’est ainsi que naquit le Zonta, une organisation destinée à améliorer le statut légal, politique, économique et éducatif des femmes et Marian de Forest en devint la première présidente. En peu de temps, une confédération de 9 clubs fut créée qui devint le Zonta International.
Sur la fin de sa vie, elle se consacra ses hivers à promouvoir ses concerts et ses mois d’été à écrire de pièces de théâtre.
Elle meurt en 1935, peu avant son 71ème anniversaire.
Cette femme pionnière, engagée représente à elle seule toutes les valeurs du Zonta
« D’une grande portée est notre projet de rassembler au sein du Zonta International, les femmes cadres du monde entier, une armée d’experts qui, grâce à l’amitié, la compréhension, la coopération et la bonne volonté, deviendra une force irrésistible de paix »
Marian de Forest
« Le Zonta défend les normes les plus strictes dans le monde professionnel et des affaires, recherche la coopération plutôt que la compétition et considère les Règles d’Or non seulement comme une éthique mais aussi comme une bonne affaire »
Marian de Forest